« Chez tous les hommes, sont présentes des tendances
destructives, donc antisociales et anticulturelles, et … elles sont,
chez un grand nombre de personnes, suffisamment fortes pour
déterminer leur comportement dans la société humaine. »
Freud, L’avenir d’une illusion, 1927.
La destructivité humaine n’est pas accidentelle, ni contingente, elle est là et se mesure par ses effets : conflits, guerres, violences, radicalités, etc. Elle gît au cœur de l’humanité et de la civilisation, ouvrant à des fantasmes angoissants Apocalypse (catastrophes naturelles,
climatique, etc.). Elle émerge du langage, du fait même de parler. Elle demeure dans ce « donc » de la citation freudienne… Certains discours contemporains participent à cette destruction, à la fois collective et singulière, par la forclusion du sujet de l’inconscient.
Par cette journée d’études nous souhaitons donc interroger la place que peut occuper la responsabilité à l’heure de la destruction. Nous souhaitons aussi en interroger les modalités. Quels enjeux éthiques et cliniques pour la psychanalyse ? Quels enjeux pour les praticiens qui accompagnent des sujets touchés par un réel intime mais aussi social/civilisationnel ?
Comment ces sujets traitent ils ces réels dans notre monde contemporain ?
Nous vous invitons nombreuses et nombreux à venir réfléchir avec nous sur ces questions qui accompagnent l’être humain depuis la nuit des temps…
Comité scientifique : David BERNARD – Gwénola DRUEL – Laetitia JODEAU-BELLE – Giorgia TISCINI – Yohan TRICHET.
Journée qui se tiendra le Vendredi 7 juin à l’Université Rennes 2 – Bât. S – AMPHI S
Responsables : Mme Giorgia TISCINI et M. Yohan TRICHET
Les inscriptions sont ouvertes sur la plateforme « Sciencesconf »
https://destruction.sciencesconf.org